Actualités de l’UMR Lavue. Un nouveau projet scientifique
mercredi 17 juillet 2024
Pour son nouveau projet scientifique, le Lavue a choisi une organisation collective sur la base non plus d’axes génériques impliquant un grand nombre de chercheurs mais de « chantiers » sur des problématiques plus fines. Ces chantiers visent à prendre en compte les dynamiques de recherche existantes et à les renforcer en organisant des rencontres, séminaires, lectures collectives, etc. Leur durée n’est pas fixée a priori. Ils peuvent émerger ou s’éteindre en fonction de leur dynamique interne. Lors de la réunion du 28 juin 2024, 10 chantiers ont été proposés.
Les membres du Let ont proposé d’organiser et/ou de participer aux axes suivants :
- Les collaborations sciences sociales et société
Alors que les injonctions aux collaborations sciences-société se multiplient dans l’enseignement supérieur et la recherche, l’enjeu de ce chantier est de les interroger dans une perspective critique. Pensé comme un espace réflexif, ce chantier pourra accueillir différentes formes de collaborations impliquant chercheurs et non-chercheurs. Il pourra notamment interroger les effets de ces collaborations sur les participants, les territoires et les politiques publiques. - Savoirs habitants
La question de la place et de la légitimité des savoirs habitants au sein de la fabrique de la ville semble un enjeu clé pointé par de nombreux travaux sur la participation citoyenne. Or, les savoirs des habitants sont souvent réduits aux compétences d’usage, bien que nombre d’autres savoirs peuvent être mobilisés dans les processus de projet institutionnels, mais aussi à travers des formes moins encadrées de transformation de l’espace (autoconstruction, autoproduction). Ce chantier explorera la place et la portée des savoirs habitants dans la configuration même des dispositifs d’aménagement, de transformation, ou de rénovation. - L’autoproduction de logements, d’espaces publics et de quartiers, dans une dimension internationale
Ce chantier vise à rassembler des études sur l’autoconstruction et l’autogestion des espaces urbains et cela à quatre échelles d’analyse : l’autoconstruction des logements dans ses dimensions architecturales et sociales ; l’autoproduction comme démarche de fabrication progressive des quartiers ; l’autogestion de ces espaces et des services annexes, tels l’eau, l’électricité, l’assainissement, ainsi que de la vie collective des quartiers ; et enfin les expériences d’intervention dans ces processus de fabrication urbaine par des acteurs autres que la puissance publique. - La fabrication urbaine face aux défis du 21e siècle, évolution des savoirs et pratiques, transformation des formations
Confrontés à de multiples transitions -environnementales, sociales, démographiques, territoriales, économiques… - les métiers de la fabrique de la ville et des territoires connaissent, depuis une vingtaine d’années, un moment de mutation particulièrement important. Face aux transformations de leur cadre d’exercice (montée en puissance des préoccupations environnementales, financiarisation de la production urbaine, tournant participatif, tournant numérique) les acteurs de la fabrication urbaine doivent faire évoluer leurs pratiques et savoirs et les compétences qu’ils mobilisent. Ce chantier interroge tant l’évolution des pratiques dans les milieux opérationnels que la manière dont les formations, initiales et continues, intègrent ces changements.
Ont également été ouverts les six chantiers suivants :
- Les pratiques d’émancipation urbaine
- Les temporalités
- Les enfants et les jeunes : espaces, environnement, pédagogies
- Socio-hydrosystèmes : approches relationnelles et critiques
- Les intermédiaires du gouvernement à distance : réflexions sur les pratiques d’accompagnement social au XXIe siècle
- Collectivités territoriales et circulation des modèles agri-alimentaires.
Voir en ligne : Présentation du projet scientifique sur le site du LAVUE
- Types d’actions scientifiques