Le concours d’architecture : concours de beauté ou vecteur d’apprentissages ? Le cas français à la lumière d’expériences européennes.

Footprint, The Architecture Competition as Contact Zone : Towards a Historiography of Cross-Cultural Exchanges, n°26, Vol. 14, Delft, été 2020, pp. 83-98.

Le concours d’architecture est de toute évidence un dispositif ayant une forte capacité à mobiliser divers acteurs au cours de l’élaboration d’un projet : le maître d’ouvrage, les décideurs locaux, les concepteurs, les utilisateurs, le public.
À partir d’études menées en France et dans plusieurs pays européens, cette contribution vise à identifier les conditions qui stimulent les interactions et favorisent la construction de points de vue partagés entre divers acteurs, spécialistes ou non d’architecture, du point de vue de leur culture de l’espace et de sa transformation. La portée possible de ces échanges et les logiques qui les motivent sont discutés.

L’article cible les temps forts du concours en termes d’interactions, depuis son origine (l’initiative, le lancement de la mise en concurrence) jusqu’à ses suites éventuelles, la diffusion des résultats, les formes de capitalisation et de veille auxquelles il peut donner lieu, en passant par le coeur du dispositif : l’élaboration du programme et l’organisation de la consultation, puis le moment emblématique du jury.

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