L’objectif premier de la DAPA et du Ministère de la culture est de rassembler et coordonner les données produites par différents organismes (MAF, CNOA, DAEI…) afin d’obtenir des séries longues permettant de suivre les évolutions de la profession d’architecte et d’assurer le suivi de cette population.

Cette mission repose sur 3 moments :
– la réalisation d’un état des lieux et diagnostic ;
– une réflexion commune avec la sous-direction de l’Architecture et du cadre de vie ;
– la proposition de dispositif méthodologique de production de données.

Le présent document reprend et synthétise les travaux de ces trois moments. Fruit d’une enquête sur les données existantes et d’une réflexion sur celles-ci avec la sous-direction de l’Architecture et du cadre de vie, DAPA, il présente un état des lieux et identifie le type de données concernant les architectes qui sont, ou ont été, produites ainsi que les producteurs et les mécanismes de production de ces dernières. Il s’agit d’établir la cartographie des données disponibles, qu’elles soient produites par des institutions ou l’aient été par des recherches plus ponctuelles. Cet état des lieux devra ensuite aboutir à la création d’une liste des indicateurs pertinents à recueillir et/ou à construire par croisement ou demandes spécifiques auprès des producteurs de données concernés.

In fine ce document fournit un guide pour évoluer dans les données sur la profession d’architecte, sur leur recueil, traitement et exploitation.

Cette étape comprend donc :
– la réalisation d’un état des lieux des données existantes capable de repérer les « trous » de connaissance au niveau des productions régulières des institutions et des études existantes ; Identification des données, de leur nature, leur source, leur périodicité, leur support et leur état (séries à reconstituer notamment) ;
– le diagnostic sur le travail d’élaboration nécessaire pour exploiter les données brutes ;
– un questionnement sur les indicateurs et découpages de données : à la fois du point de vue de leur pertinence et du point de vue de la continuité des séries statistiques (de sorte à permettre des analyses diachroniques) ;
– le repérage des indicateurs à construire afin à pouvoir couvrir de nouveaux champs de connaissance relevant des enjeux actuels de l’évolution de la profession d’architecte ;
– un état des contacts avec les institutions productrices de données.