Alexandra van Milink

Doctorante en Architecture, Urbanisme et Environnement, Architecte D.E

 Doctorante en Architecture, Urbanisme et Environnement : « Éolien, patrimoine et pratiques citoyennes : Les communs comme alternative dans la discorde opposant valeur patrimoniale et transition énergétique » au sein de l’ADEME et sous la direction de Ioana Iosa

 Chargée de suivi Master 1 et Master 2 : Séminaire Patrimoine Culturels Bâtis (Responsable Ioana Iosa) et encadrement de Rapport de Licence en Licence 3 à l’ENSAPLV, 2022 - 2023
 Diplôme de Sciences Po - Mention ‘Governing the Large Metropolis’ – Master en
gouvernance urbaine et politiques publiques - Sciences Po Paris, École Urbaine – France, 2021

 Diplôme d’État d’Architecte, mention recherche, 2019
o Mobilité Erasmus à l’École supérieure de Sciences et d’Ingénierie à l’Université de Chiba – Japon
o École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette - France

Présentation du sujet de thèse :

La prise en compte de l’urgence environnementale souligne aujourd’hui la nécessité d’une évolution en matière de politiques énergétiques. Les énergies renouvelables se retrouvent ainsi au premier plan avec notamment l’éolien, souvent présenté comme une solution alternative à notre dépendance aux énergies fossiles. Cependant, l’énergie éolienne se heurte à de nombreux freins comme son efficacité, son impact paysager, sa viabilité économique, rendant son acceptabilité compliquée à atteindre. Au centre de ce débat, certains groupes justifient leur opposition en brandissant l’argument de l’atteinte à la qualité des patrimoines culturels bâtis, des paysages et des sites culturels. En parallèle, des réseaux de production locaux, coopératifs et décentralisés se multiplient dans le monde, permettant de prendre en considération les territoires et leurs spécificités. Ces initiatives participatives sont souvent appelées « éolien citoyen » ou « énergie citoyenne ». Alors que peu de recherches scientifiques envisagent ces dernières comme une solution aux débats soulevés, ce travail les étudiera à la lumière de la théorie des communs, qui pourrait conduire à une réappropriation des questions énergétiques par les citoyens, permettant de répondre aux exigences en termes de transition énergétique. Dès lors, cette notion de communs permet-elle l’acceptation par tous des contreparties et des avantages inhérents à la prise en compte tant de la valeur patrimoniale que de l’urgence de la transition énergétique ? À travers le prisme de l’éolien, ce travail vise donc à comprendre quelles sont les origines de cette bonne pratique et pourquoi et comment elle fonctionne à travers trois monographies dont les contextes socios-politico-économiques sont différents : la France, le Danemark et le Japon. 
Ce travail se concentrera sur l’éolien diffus terrestre, excluant les grands parcs d’éoliens offshore, en décryptant à la fois les arguments du pouvoir en place et de ses opposants, et les expérimentations citoyennes en tant que leviers d’évolution des régimes de politique publique, à vocation pédagogique et de dissémination.

van Milink, Alexandra

Aucun article existant.

Aucun article existant.