Si l’urbanisme des années 1960, préoccupé de planification urbaine, a fait apparaître une quantité de sigles en Z (zones à ...), les années 1980, préoccupées d’urban design, font la part belle aux pratiques en R (rénovation, réhabilitation, reconversion, ...), à la limite entre urbanisme et architecture. Ces vocables recouvrent des modalités d’intervention différentes mais qui ont en commun d’intervenir sur des sites déjà urbanisés, déjà "formés" et de poser le problème du rapport entre les formes urbaines pré-existantes, présentes sur le terrain sous forme de traces (bâtiments, parcellaires, tracés viaires) et une composition urbaine venant s’y superposer.