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23/02/20 - Appel à contributions - Rencontres APERAU - "La ville qui s’adapte"

Appel à contributions « La ville qui s’adapte : développement urbain et héritage culturel face aux changements environnementaux » dans le cadre des 22èmes rencontres internationales en Urbanisme de l’association pour la Promotion de l’Enseignement et de la Recherche en Aménagement et Urbanisme APERAU qui se tiendront en juin 2021 à Rabat au Maroc.

"Les stratégies d’adaptation et particulièrement les capacités des systèmes complexes à réagir aux perturbations externes grâce à des mécanismes d’adaptation internes sont de plus en plus considérées comme des pistes à explorer pour faire face aux multiples défis posés par les changements environnementaux. Différents rapports internationaux montrent en effet que, si les actions de mitigation restent nécessaires, l’inéluctabilité des effets des changements climatiques plaide en faveur de l’introduction d’autres actions complémentaires. Ainsi, au-delà de la mise en œuvre de mécanismes de mitigation, selon une approche de résistance et d’atténuation des risques, il s’agit de mettre en valeur des stratégies de résilience et d’adaptation aux mutations environnementales induites par les changements climatiques."

OBJET

"Ainsi, les 22ièmes Rencontres Internationales en Urbanisme de l’APERAU s’intéressent à la ville qui s’adapte pour mieux relever les défis des changements environnementaux. Les sociétés humaines sont soumises à une addition de changements, sociétaux, technologiques et autres qu’il ne s’agit pas d’ignorer : en privilégiant l’appréhension de ces changements globaux à travers le prisme de l’environnement et plus particulièrement celui des défis posés par le changement climatique aux sociétés, les rencontres de Rabat mettent au centre de leurs débats la décodification des comportements humains et leurs capacités d’adaptation face à une réalité environnementale inédite.
La problématique déclinée dans ce colloque s’articule donc autour de la capacité d’adaptation et de résilience des villes et des territoires, qui comprend les actions de mitigation, de gestion des risques et d’atténuation des impacts (avant la manifestation du changement), l’adaptation du milieu territorial et urbain (pendant la manifestation du changement) et les évolutions des approches conceptuelles de planification et gestion de la ville (visant les changements futurs), non seulement nécessaires mais complémentaires à la construction de scénarios de résilience contextualisés."

AXES

"Au vu de la polysémie du concept d’adaptation, des approches systémiques et transversales pourraient aider à investiguer et interpréter les diverses recompositions sociales et territoriales. Dans ce sens, quatre (04) entrées ou prismes d’analyse sont suggérés pour appréhender de manière systémique, inter et transdisciplinaire les capacités d’adaptation et de résilience de la ville : celle de l’habitat et formes urbaines, des réseaux, du patrimoine architectural, urbain et paysager, des territoires en situation de vulnérabilité.

  • Habitat et formes urbaines
    Les établissements humains sont considérés comme les principaux responsables du changement climatique mais également comme les principales victimes de ses effets. Il s’agit donc d’interroger les modes « d’habiter » aussi bien dans leur adaptation au changement exogène que dans leur propre évolution. Que ce soit à l’échelle de la forme urbaine ou à l’échelle de l’habitat avec ses différentes typologies, une attention particulière pourrait être consacrée à l‘adaptation des formes d’habiter pour mieux intégrer les citoyens dans les scénarios de résilience (évolution des morpho-typologies, traditionnelles et modernes, densité, compacité, confort, microclimat urbain). [...]
  • Réseaux et infrastructures
    Les différentes réactions aux catastrophes naturelles montrent l’importance du fonctionnement des réseaux de communication et de circulation pour assurer l’efficacité des réponses et la remise en service des systèmes territoriaux. La résilience des infrastructures est ainsi une composante essentielle de la capacité d’adaptation des villes. Une analyse critique et réflexive des réseaux de communication permettrait, à terme, de réduire le recours à la mobilité mécanique, quelle qu’en soit la forme, sans réduire en même temps le droit à la mobilité. [...]
  • Patrimoine architectural, urbain et paysager
    Les villes historiques présentent différents modèles d’adaptation aux contraintes environnementales. Une lecture des enjeux du patrimoine pourrait appréhender ses bonnes pratiques d’insertion environnementale, déployant une efficacité passive vis-à-vis du climat et une organicité d’implantation paysagère et territoriale. Au-delà d’un répertoire, il s’agira surtout d’investiguer les processus de préservation dans leurs capacités à répondre aux besoins du présent. [...]
  • Territoires en condition de vulnérabilité et gouvernances
    Les changements environnementaux sont souvent appréhendés comme une addition de phénomènes indépendants gérés au cas par cas suivant les différentes conjonctures. Différents protocoles de « gestion intégrée » sont proposés pour améliorer la situation de ces territoires identifiés comme vulnérables. Par exemple, dans le cadre de la convention relative à la protection de l’environnement marin et de la région côtière de la méditerranée, un protocole GIZC a été introduit pour permettre aux pays méditerranéens de faire face aux défis environnementaux côtiers. [...]"

INFORMATIONS PRATIQUES

Date limite de soumission : le 23 février 2020.

Modalités : Propositions de 500 mots maximum avec indication de l’axe choisi

Dépôt et informations sur le site de l’APERAU