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Temporalités, n°28, Approches temporelles du développement durable, 2018.
| Articles scientifiques"Les temporalités de l’action publique n’intègrent pas actuellement les temporalités propres au vivant, dans un contexte préoccupant de crise écologique. Au travers de l’étude des politiques territoriales de biodiversité du Nord-Pas-de-Calais (aujourd’hui Hauts-de-France), nous analysons ici ces contradictions temporelles. L’action publique demeure en effet dans une perspective anthropocentrée qui détermine la finalité et les moyens des politiques de biodiversité à partir de contraintes politiques et économiques propres aux sociétés. Elle reflète ainsi une perspective linéaire du temps avec des objectifs de résultats court-termistes, notamment liés au développement du New Public Management, à la politique par objectifs et à la contrainte de résultats quantifiables sur le vivant. À l’inverse, le vivant se pense au travers du temps évolutif et indéterminé propre aux écosystèmes. Les pressions anthropiques – artificialisation des sols, pollutions, fragmentation du territoire, changement climatique, etc. - menacent toutefois aujourd’hui sa pérennité car elles provoquent une accélération de la disparition irréversible d’espèces et la fragilisation des écosystèmes. Cet article appelle à une convergence des temporalités de l’action publique et de la biodiversité, qui pourrait se penser au travers d’un futur écocentré."
PLAN DE L’ARTICLE
Urgences écologiques, réponses politiques : contradictions temporelles
Une gestion anthropocentrée face à une crise de la biodiversité
Une nécessaire conciliation des temporalités
Voir en ligne : le texte intégral sur le site de la revue Temporalités