« Ecosophes »

Entre marginalité et polarité dans le champ de l’architecture

Intervention dans le cadre de la journée d’étude "Architectes et collectifs aux prises avec l’espace urbain" organisées par le Laboratoire de recherche en architecture de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Toulouse, le CAUE 31 et le Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville, le 30 mai 2011.

Manifestation en lien avec l’exposition « Urbanités inattendues. Événements construits et appropriations de l’espace urbain », réalisée par L’Ensa de Toulouse, en partenariat avec l’AERA et le CMAV, avec la collaboration du Centre Canadien d’Architecture de Montréal.

Notre recherche s’inscrit dans une série de travaux qui ont porté sur la diversification des activités des architectes. A la fois histoires de la profession et enquêtes qualitatives sur les métiers de l’architecture, ces recherches tentent de mettre en lumière une pluralité de pratiques souvent masquées par la figure de l’architecte incarnée par le maître d’œuvre exerçant en libéral. Notons par exemple les enquêtes sur l’activité de conseil au sein des CAUE ou bien les travaux plus récents sur la programmation architecturale et urbaine. Ils mettent en évidence des pratiques de l’architecture qui se sont progressivement structurées, notamment suite aux évolutions du cadre réglementaire de la profession (loi sur l’architecture de 1977 orientée sur la qualité architecturale, réforme de l’ingénierie publique et loi de 1985 sur la maîtrise d’ouvrage publique). Les collectifs présentés dans ce travail font partie des acteurs méconnus de la production architecturale du fait notamment d’une marginalité construite à partir d’une posture critique (vis-à-vis de la profession) et militante (en référence à l’action politique). Nous allons tenter de comprendre ce que recouvrent ces démarches dont l’éthique professionnelle se présente de façon bien particulière.

L’intervention est disponible en vidéo sur le site de l’association didattica.